Téléconsultation : les ophtalmologistes dans le peloton

En partenariat avec le Health Data hub, Le Quotidien du médecin s’est intéressé à la téléconsultation en France et son utilisation selon les différentes spécialités. La pratique a explosé suite à l’épidémie de Covid-19 (plus de 6 millions de patients y ont eu recours au moins une fois en 2021, contre 90 000 seulement deux ans plus tôt, rappelle Le quotidien), mais toutes ne s’en sont en effet pas emparé de la même façon.

Les psychiatres, qui n’ont pas à réaliser d’examen clinique, sont ainsi les plus fervents pratiquants : 64% d’entre eux se sont essayés au moins une fois à la téléconsultation et 19,5% de leurs consultations ont été menées par ce biais en 2021. L’ophtalmologie occupe la douzième place de ce classement (sur 34 spécialités) : 6,1% des consultations se sont faites à distance en 2021, contre 2,8% en 2020. Sans surprise, du côté des patients ce sont les populations plutôt jeunes, des zones urbaines à plus forte densité médicale qui ont davantage téléconsulté en 2021, note Le Quotidien… qui souligne également que la téléconsultation n’est pas une « arme anti-désert médicaux ». En effet, « en 2021, sur les 15 départements où la part d’habitants qui avait fait au moins une téléconsultation dans l’année était la plus élevée, 10 font partie des territoires les mieux fournis en médecins : Paris, la Gironde, les Alpes-Maritimes... À l’inverse, parmi ceux qui téléconsultent le moins, on retrouve des territoires bien plus ruraux, et des déserts médicaux, comme l’Aisne, l’Ariège, l’Orne, le Lot... » À noter que depuis le 30 septembre, les téléconsultations ne sont plus prises en charge à 100% par l’assurance maladie.

N. Le Jannic

L'accès à la totalité de la page est protégé.

Je m'inscris

Identifiez-vous