Sécheresse oculaire : Allergan réalise une étude sur près de 750 patients

D’après l’Assurance maladie, près d’un tiers de la population adulte est touchée par la sécheresse oculaire. Or d’après une étude menée par Allergan en 2018, lors de la prescription d’un traitement, les ophtalmologistes cherchent avant tout la satisfaction de leurs patients : ils se basent sur les bénéfices évoqués par ceux-ci concernant les produits plutôt que sur les études cliniques, cherchant le traitement qui semble améliorer le plus le confort oculaire du patient.
Le laboratoire a donc mené une deuxième étude sur près de 750 personnes qui s’intéresse exclusivement au ressenti des patients quant à leur sécheresse oculaire, sa prise en charge et ses traitements.

En matière de sécheresse oculaire, les symptômes sont variés et les traitements ne sont justement que symptomatiques. Comment dès lors identifier celui qui convient le mieux aux patients ? Pour étudier la question, les laboratoires Allergan ont fait appel à Stethos, organisme de recherche et consulting indépendant, afin de mener une étude de marché totalement orientée sur le ressenti et la perception des patients, tant dans la prise en charge d’une manière générale que dans la perception des traitements. Début 2019, Stethos a donc interrogé 749 patients atteints de sécheresse oculaire et les enseignements tirés des questionnaires qualitatifs et quantitatifs sont nombreux. 

Chez les plus de 55 ans, sécheresse oculaire, mais pas seulement
D’après l’Assurance maladie, 15% des plus de 60 ans sont concernés par la sécheresse oculaire, l’âge étant l’un des facteurs de dysfonctionnement des glandes lacrymales. Cette tendance se retrouve ainsi dans l’étude menée pour Allergan, puisque 60% des répondants ont plus de 55 ans et 41% sont à la retraite.

Au sein de l’étude, un patient sur trois déclare par ailleurs souffrir également de migraine ou de migraine ophtalmique et un sur 10 de glaucome (figure 1).
Enfin, la sécheresse oculaire pouvant être causée par le port de lentilles, de nombreux patients abandonnent celui-ci une fois leur diagnostic posé. Ils étaient ainsi 16% à porter des lentilles au moment du diagnostic contre seulement 10% au moment de l’enquête.

Un diagnostic tardif
3 ans et 2 mois. C’est la durée qui sépare en moyenne les premiers symptômes du diagnostic ! Celui-ci est le plus souvent posé par un ophtalmologiste (80% des cas), mais peut également être établi par un médecin généraliste (12% des cas) ou un pharmacien (6% des cas). Ces proportions varient d’ailleurs en fonction de l’âge des patients : chez les moins de 44 ans, l’ophtalmologiste ne diagnostique que 63 à 69% des cas de sécheresse oculaire alors que chez les plus de 55 ans, ce chiffre atteint 85 à 87%.

Et un traitement tardif…
Même une fois le diagnostic posé, le traitement n’est pas mis en place immédiatement : il faut en moyenne encore 1 an et 7 mois avant que celui-ci ne commence.

Lors de la pose du diagnostic, les patients ont estimé que l’ophtalmologiste avait plutôt transmis toutes les informations (note moyenne de 7/10) mais un tiers d’entre eux a déclaré ne pas avoir reçu de conseils pour prévenir ou mieux gérer la sécheresse oculaire de la part de leur spécialiste.
Concernant le choix du traitement, il est bien souvent du fait de l’ophtalmologiste : 97% des patients diagnostiqués chez celui-ci ont reçu une prescription pour leur traitement.

… Mais qui fonctionne
Afin de juger de la sévérité de la sécheresse oculaire chez les répondants, un quart d’entre eux a passé le test OSDI (Ocular Surface Disease Index) et les résultats sont surprenants. D’abord, parce que 12% des répondants ne souffrent pas de sécheresse oculaire bien qu’ils aient l’impression d’en être atteints. Et ensuite parce que 14% des patients ont une sécheresse oculaire sévère… mais ils ne sont que 8% à s’en rendre compte ! Enfin, un tiers des répondants a une sécheresse oculaire modérée et 41% une sécheresse oculaire légère.
La bonne nouvelle est que plus de la moitié des répondants estime que la sévérité de la sécheresse oculaire s’est améliorée entre le moment du diagnostic (qui remonte en moyenne à neuf ans) et aujourd’hui. La fréquence de la sécheresse oculaire a notamment baissé significativement : en 2019, ils n’étaient plus que 30% à l’estimer quotidienne, contre 65% au moment du diagnostic. La proportion de patients à n’être gênés qu’une fois par semaine a quant à elle augmenté de 6% à 35%.

L’impact de la gêne sur la qualité de vie est lui aussi moins important avec une note de 5,9/10 au moment du diagnostic contre 3,9/10 actuellement.
Les 3 principaux symptômes cités restent cependant les mêmes (œil sec, picotement des yeux, sensation de sable dans les yeux) mais avec une gêne associée moins importante. De même, la fatigue oculaire, qui présente le niveau de gêne le plus important au moment du diagnostic voit celui-ci passer de 7,2/10 à 5,6/10 (figure 2).
Quant aux activités quotidiennes impactées par la sécheresse oculaire, le duo de tête reste « regarder les écrans » et « lire le soir » mais elles sont respectivement citées par 57% et 55% des patients au moment du diagnostic contre 33% et 29% au moment présent. Soit une baisse
de 24% et 26% ! À l’inverse, la proportion de patients estimant que la sécheresse oculaire ne gêne aucune de leurs activités quotidiennes grimpe de 14% à 36% entre le diagnostic et le moment présent.  

De bons résultats pour Optive Fusion
Et qu’en est-il des différents types de produits ? De nombreux traitements différents sont utilisés par les répondants à cette étude (en moyenne depuis 3 ans et 2 à 3 fois par jour). Si au moment du diagnostic, 34% des utilisateurs d’Optive Fusion jugent qu’ils souffrent d’une sécheresse oculaire sévère, ils ne sont plus que 6% à le penser en 2019.
De même, alors qu’en moyenne, 56% des patients de l’étude déclarent que leur sécheresse oculaire s’est améliorée, 37% qu’elle est restée stable et 7% qu’elle s’est aggravée, ces chiffres passent respectivement à 64%, 28% et 8% pour les utilisateurs d’Optive Fusion d’Allergan.
Enfin, Optive Fusion est le produit qui nécessite d’être utilisé le moins souvent (2,5 fois par jour en moyenne), tout en obtenant la meilleure note de satisfaction (8,1/10, pour une moyenne sur l’ensemble des produits de 7,6/10). Et logiquement, ces résultats positifs se retrouvent dans la fidélité des patients : ils sont 36% à n’avoir utilisé qu’un seul produit depuis leur diagnostic mais ce chiffre grimpe à 48% pour les utilisateurs d’Optive Fusion.

Cette étude sera présentée par le Pr Antoine Labbe à l’occasion du symposium Allergan lors du congrès LOR à Lyon le 7 décembre 2019.

 

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