Rapport SFO 2018
“Urgences en ophtalmologie”
Savoir reconnaître l’urgence vitale

Entretien avec Jean-Louis Bourges, PUPH Paris V, université Paris Descartes, OphtalmoPôle de Paris à Cochin 

 

Urgences en ophtalmologie, le rapport de la SFO 2018, a été présenté le mardi 8 mai. En amont de cette présentation, Jean-Louis Bourges, responsable des urgences ophtalmologiques de l’APHP a répondu aux questions des Cahiers. Il rappelle que l’urgence, ou plutôt le soin non programmé, est assez différent du soin programmé et nous concerne tous. Cependant, bien que, par définition, les praticiens y sont moins souvent confrontés, ce sont précisément des circonstances qui nécessitent une plus grande vigilance. En effet, la première ligne, dont on ne peut s’affranchir, est déterminante.  

1. Le syndrome de Parinaud ou syndrome pré-tectal résulte de l’atteinte de la partie haute et postérieure du mésencéphale, par une tumeur, un hématome, une hydrocépha­lie. Il comporte une mydriase le plus ­souvent bilatérale, non réactive à la lumière, mais réagissant lors de la convergence, une atteinte de l’élévation de type supranucléaire, une asynergie oculopalpébrale, un nystagmus rétractorius. Il traduit le risque de compression du tronc cérébral avec menace des fonctions végétatives à court terme. Le diagnostic étiologique repose sur l’imagerie cérébrale demandée en urgence et un transfert en milieu spécialisé.

2. Spasmus nutans : se définit par la triade nystagmus, torticolis et dodelinement de la tête.

3. Opsoclonus myoclonus : intrusions saccadiques, myoclonies, syndrome cérébelleux, troubles de l’humeur.

Source : Rapport SFO 2018

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