On estime que les plaies de cornée représentent environ 7 à 14% des blessures traumatiques oculaires vues en unité d’urgence ophtalmologique. Le traumatisme ­cornéen est la plaie la plus fréquente chez l’homme d’âge moyen (entre 20 et 30 ans), l’enfant et la personne âgée [1]. Une plaie de cornée « qui dérange » est une plaie difficile à traiter ou qui présente des facteurs de mauvais pronostic fonctionnel. Il faudra s’attacher à ne pas méconnaître la présence d’un corps étranger intraoculaire (CEIO).

Présentation clinique

Zones de plaies du globe déterminées par l’Ocular Trauma Classification Group (OTC) [2]
• Zone 1 : plaie cornéenne isolée à la cornée, limbe cornéoscléral exclu.
• Zone 2 : plaie cornéosclérale allant jusqu’à 5 mm du limbe en sclère antérieure.
• Zone 3 : plaie sclérale dont l’étendue est postérieure à 5 mm de l’anneau limbique.

Examens paracliniques

Prise en charge immédiate

Surveillance recommandée

Pronostic

Conclusion

Points forts
• Toujours suspecter un corps étranger intra­cornéen ou intraoculaire.
• Eléments préoccupants médicaux : souillure, prise en charge tardive, facteur de mauvais pronostic initial, retard de cicatrisation.
• Eléments préoccupants chirurgicaux : corps étranger, perte de substance ou rétraction tissulaire (brûlures). 

Auteurs

Les derniers articles sur ce thème

L'accès à la totalité de la page est protégé.

Je m'inscris

Identifiez-vous