Oui à la délégation d’actes, mais sous conditions

C’est ce qui ressort de la deuxième édition du sondage Snof-Ifop* « Les Français et leur santé oculaire ».

Le non-remplacement d’un ophtalmologiste sur deux lorsqu’il part à la retraite est une préoccupation pour 93 % des personnes interrogées à cause de l’augmentation des délais d’attente qu’ils souhaiteraient voir ramenés, dans l’idéal, à moins d’un mois, alors que le délai moyen dépasse actuellement 100 jours !

Cependant, les Français admettent de plus en plus que certaines tâches puissent être déléguées à d’autres, à la condition toutefois que l’ophtalmologiste, à qui ils font massivement confiance, soit le pivot de la filière visuelle.

Dans ces conditions, ils sont 74 % à être favorables à l’organisation des cabinets où un orthoptiste effectue les examens avant la consultation des médecins (contre 67 % en 2011), et 80 % acceptent d’être pris en charge par un membre de l’équipe médicale pour un simple suivi entre deux examens.

A contrario, 70 % des personnes ayant une correction oculaire sont hostiles à ce que les opticiens puissent leur rédiger des ordonnances, une prérogative actuellement réclamée par les syndicats d’opticiens-optométristes.

Il est intéressant de noter que 55 % des personnes interrogées approuvent une revalorisation du tarif Cs (quasi gelé depuis 1996 !) sur l’inflation, ce qui est une des pistes sur lesquelles travaille le Snof, 37 % souhaitant même voir le tarif de consultation « revalorisé de façon significative ».

*Enquête effectuée du 8 au 10 janvier 2013 sur un échantillon de 1008 personnes.

(voir aussi CDO n°167 - février 2013)

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