L’interdit des relations sexuelles entre médecin et patient désormais gravé dans le Code

« Le médecin ne doit pas abuser de sa position notamment du fait du caractère asymétrique de la relation médicale, de la vulnérabilité potentielle du patient, et doit s’abstenir de tout comportement ambigu en particulier à connotation sexuelle (relation intime, parole, geste, attitude, familiarité inadaptée, …). » En ajoutant cette déclaration à son commentaire de l’article 2 du Code de déontologie médicale, et en rappelant que la jurisprudence condamne les relations intimes médecin/patient comme un abus de faiblesse, le Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom) a mis un terme fin 2018 à un vide juridique derrière lequel pouvaient se réfugier des médecins ayant entretenu des relations sexuels avec des patients.

L'accès à la totalité de la page est protégé.

Je m'inscris

Identifiez-vous