Les opticiens réfutent les chiffres de l’UFC

Différentes voix se sont élevées dans la profession pour manifester leur indignation et apporter des correctifs aux chiffres avancés :
- sur les prix d’abord : la moyenne du prix des lunettes est tirée vers le haut par la part beaucoup plus importante en France des progressifs par rapport aux autres pays européens. Par ailleurs, une étude réalisée par Gfk (le même institut que celui cité dans l’étude UFC-Que Choisir) comparant les prix de quatre progressifs identiques dans différents pays européens montre que le tarif le moins cher est le tarif français ;
- sur le taux de marge : il est en fait entre 55 et 63 %, la marge nette moyenne s’établissant, elle, entre 5 et 7 %, compte tenu des coûts d’un matériel très spécialisé et de la charge d’un personnel qualifié.

De plus, pour le Syndicat des opticiens entrepreneurs, il ne faut pas que les pratiques de quelques habitués de l’« optimisations de facture » jettent le discrédit sur l’ensemble des opticiens.

La Fédération nationale des opticiens de France (Fnof) a quant à elle invité Alain Bazot, président de l’association de consommateurs, à débattre publiquement de la façon dont l’étude a été réalisée. En absence de réponse, le syndicat « se réserve toutes possibilités de recours devant les instances politiques et judiciaires du pays. »

Les Cahiers d’Ophtalmologie n°170 (mai 2013)

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