Les leviers pour résorber le déficit de la sécu, d’après la Cnam

L’assurance-maladie a présenté comme chaque année dans son rapport « charges et produits » ses stratégies de maîtrise des dépenses pour résorber son déficit.

Elle espère atteindre 1,2 milliard d’économies en 2023, en visant entre autres la biologie (ouvrir de nouvelles missions aux biologistes, améliorer la pertinence des soins de biologie, mettre en œuvre une régulation tarifaire pluriannuelle ambitieuse compte tenu de la très forte croissance de la rentabilité du secteur), les médicaments (accroître le taux de pénétration des biosimilaires, renforcer le bon usage de l’antibiothérapie…), les dispositifs médicaux (dispensation adaptée de pansements, contrôles sur la facturation des forfaits de traitements par pression positive continue (PPC) en fonction des données d’observance des patients) et la fraude. La Cnam entend pour cela suivre sur la durée certains « fils rouges » qui sont : « l’approche par pathologie, portant cette année sur l’insuffisance cardiaque, la santé mentale et introduisant la thématique du diabète ; l’approche par population, inaugurée par le sujet de la maternité et de la petite enfance ; l’organisation des soins qui est un des leviers majeurs que l’assurance-maladie peut mobiliser à travers la vie conventionnelle, et l’efficience correspondant à des mesures plus classiques de gestion du risque, incluant les contrôles et la lutte contre la fraude. » 

F. Rigal

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