Les implants monofocaux « plus » sont-ils vraiment performants  ?

La chirurgie de la cataracte moderne présente aujourd’hui 2 challenges : d’une part une chirurgie propre, sans complication peropératoire, bien aidée par les progrès de nos microscopes opératoires, de nos machines de phacoémulcification et une formation chirurgicale facilitée par l’utilisation de simulateurs pour les plus jeunes chirurgiens ; d’autre part un choix optimisé de l’implant intraoculaire pour garantir un résultat satisfaisant à nos patients en fonction de leurs besoins et de leurs demandes, en respectant les indications et contre-indications propres à chaque implant.

Figure 1. Diagramme de classification fonctionnelle en fonction de la profondeur de champ obtenu dans la courbe de défocalisation monoculaire avec la meilleure correction de loin à 0,2 logMAR d'acuité visuelle et de l'amélioration de la vision intermédiaire et de la vision de près.

Figure 2. Courbe de défocalisation moyenne obtenue pour chaque classe d'implant. Le fond coloré indique les zones limites pour les « PARTIAL-RoF » (en haut) et « FULL-RoF » (en bas). 
Les implants « FULL-RoF » se caractérisent par une augmentation de l'acuité visuelle entre la vision intermédiaire et la vision de près. Rof = plage de profondeur de champ.

Figure 3. Courbe de défocalisation des 4 implants monofocaux « plus » étudiés ainsi que de l'implant monofocal « classique » de contrôle. Les 4 implants permettent une augmentation de la profondeur de champ d'environ 1,5 dioptries. 

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