La péri-orbitopathie associée à la prostaglandine peut nuire à la trabéculectomie
Le suivi de 139 yeux ayant subi une trabéculectomie montre que l’efficacité de celle-ci peut être réduite en cas de péri-orbithopathie associée à la prostaglandine (POAP) sévère.
Les scientifiques japonais à l’origine de cette découverte ont en effet classé les patients de leur étude selon leur degré de POAP, de 0 à 3. Or 12 mois après la trabéculectomie, les taux de réussite de l’opération (basés sur la nécessité d’une nouvelle intervention, la diminution de moins de 20% de la pression intraoculaire ou encore son maintien au-dessus de 12 mmHg) étaient de 86%, 68%, 40% et 0% pour les patients des groupes 0, 1, 2 et 3 respectivement. « Pour conserver l’efficacité de la chirurgie, les médecins traitants doivent empêcher la POAP d’atteindre un stade sévère, un effet secondaire qui peut être évité en modifiant ou en arrêtant le traitement qui en est à l’origine », estiment les chercheurs.
Surgical Results of Trabeculectomy among Groups Stratified by Prostaglandin-Associated Periorbitopathy Severity. Ishida, Akiko et al. Ophthalmology

N. Le Jannic