De nombreux étudiants en médecine en prennent leur parti : il leur faudra sans doute deux ans pour arriver en deuxième année. Mais d’après le Quotidien du médecin, quatre facultés de médecine parisienne (Paris V, Sorbonne université, Paris VII et Paris XII) ont une autre idée en tête : proposer, à la rentrée prochaine, une PACES où le redoublement n’est plus permis.

Le projet, baptisé « PACES 1 » ou « PACES particulière » reposera sur le passage d’un examen à la fin de chacun des deux semestres. Le classement à l’issu de ceux-ci permettra d’atteindre 80% du numerus clausus. Les 20% restants seront « remis en jeu » au cours d’un oral de repêchage, qui permettra d’introduire de nouveaux critères d’évaluation : motivation, adaptation aux études, qualités humaines ou relationnelles, projet professionnel… Les étudiants reçus entreront en seconde année. Les recalés devront se tourner vers d’autres études, qu’ils pourront intégrer directement en deuxième année de licence s’ils ont validé au moins 60 ECTS. Tout espoir de devenir médecin ne sera cependant pas à abandonner grâce à l’AlterPaces, dispositif qui permet de rejoindre la deuxième année de médecine à la fin d’une licence, sur dossier et sur entretien. Un étudiant pourrait ainsi valider une licence en trois ans tout en tentant deux fois sa chance en PACES. Selon le Quotidien, un arrêté précisant le cadrage national de cette expérimentation est attendu et une réunion de validation au Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) est prévue mi-février. L’université de Lille envisage de son côté de rejoindre l’expérimentation à la rentrée 2019.