La HAS “retoque” des protocoles de coopération en ophtalmologie

La Haute autorité de santé (HAS) a rendu un avis défavorable pour quatre protocoles de coopération en ophtalmologie.

Par exemple, un protocole transmis par l’ARS Auvergne portant sur l’extension de la période de renouvellement de verres correcteurs par un opticien après une première prescription par un ophtalmologiste. La HAS a estimé que le protocole prévoyant le passage de 3 à 5 ans « ne garantissait pas la sécurité de prise en charge, notamment en raison des risques de perte de chance pour le patient ».

Autre exemple : le dépistage par un orthoptiste de la rétinopathie chez les diabétiques sans examen depuis deux ans et le dépistage de la DMLA et du glaucome chez des personnes âgées dépendantes. Cette fois, le collège de la HAS a reproché l’insuffisance des examens pour repérer des pathologies oculaires fréquentes et l’absence d’examen complet régulier par un ophtalmologiste.

Ces protocoles souffraient aussi parfois de lacunes dans l’information du patient et le recueil de son consentement.

(voir aussi CDO n°166 - janvier 2013)

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