Haro sur le soleil en boîte

« Une séance dans une cabine de bronzage en France, c’est l’équivalent d’une exposition de même durée au soleil de midi, sur une plage des Caraïbes et sans protection solaire », indiquait le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 23 mai dernier. Selon les estimations, 5 % des mélanomes cutanés seraient attribuables à l’utilisation des cabines de bronzage, sans oublier l’implication de ces rayons dans la DMLA et la cataracte.

Un décret en préparation devrait rendre obligatoire la fourniture gratuite de lunettes protectrices, interdire les offres promotionnelles du type « trois séances pour le prix d’une », plafonner la puissance des lampes à bronzer, renforcer la formation des professionnels et s’assurer que le matériel est contrôlé avant sa mise en service et non pas dans les deux ans qui suivent, comme la législation le permet aujourd’hui.

En revanche, l’interdiction pure et simple des cabines de bronzage n’est pas à l’ordre du jour pour le moment, comme au Brésil depuis 2009 ou l’Australie récemment.

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