Essilor publie une étude mondiale sur la vue des chauffeurs de taxi

Essilor a publié les résultats d’une étude mondiale menée auprès d’une population particulièrement concernée par l’importance d’une bonne vision : les chauffeurs de taxi [1].

Ils démontrent que, même pour ces professionnels qui exercent un métier où la vision joue un rôle crucial, les seuils d’acuité demandés ne garantissent pas une parfaite sécurité, les examens de vue ne sont pas réguliers ni systématiques et le confort visuel n’est pas toujours optimal.

Quatre principaux points d’alerte ont été relevés :
1 chauffeur de taxi sur 5 n’a pas fait tester sa vue au cours des cinq dernières années, par exemple, 57 % à Bangkok, mais encore 35 % à Los Angeles et 23 % à Paris !
1 chauffeur de taxi sur 5 n’atteint pas l’acuité correspondant à une vision normale pour une parfaite sécurité, Paris se classant en 10e position ;
seulement 16 % des chauffeurs sont équipés de verres solaires correcteurs et même chez ceux dont la performance visuelle est correcte, un certain nombre exprime une gêne pour conduire dans des conditions de forte luminosité (42 %) ou, à l’inverse, de nuit (39 %) ;
des normes globalement peu exigeantes :aucune législation mondiale ne définit réellement de seuil minimum d’acuité visuelle nécessaire à la conduite d’une voiture, 5/10 en vision binoculaire étant généralement demandés.

Pour autant, avec une telle acuité, en conduisant à 50 km/h, les détails d’un panneau ne deviennent visibles qu’à 50 mètres de distance seulement, contre 100 mètres avec une acuité de 10/10. Soit un décalage de perception de 3,6 secondes qui peut faire une grande différence en termes de sécurité.


1. Étude réalisée en collaboration avec Ipsos dans 19 pays (21 villes) auprès de 2 125 chauffeurs de taxi.

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