Déserts médicaux : les maires contre un« scénario de l’inacceptable »

Les maires des villes moyennes se sont réunis le 14 novembre pour proclamer haut et fort que le droit à la santé constitue, tout comme le droit à l’éducation, l'un des droits fondamentaux qu’il convient de préserver. Par l’intermédiaire de leur fédération, la FVM (Fédération des villes moyennes), qui regroupe des villes dont la population est comprise entre 20 000 et 100 000 habitants, ils ont sorti un manifeste « Tous les territoires ont droit à la santé », avec 20 propositions pour favoriser une présence médicale et paramédicale accessible à tous dans tous les bassins de vie, notamment :
- instaurer un système de bonus-malus à l’installation en fonction de la densité médicale relative des différents territoires,
- instaurer l’internat de proximité dans les centres hospitaliers des villes moyennes,
- ouvrir significativement des postes supplémentaires au concours de fin de première année des études médicales, en contrepartie de la signature par les bénéficiaires d’un contrat d’installation salariée dans des zones démunies,
- garantir le maintien d’une offre « de ville » en secteur 1 à l’échelle des zones d’emploi, en développant des conventionnements à plusieurs échelles (nationales, régionales, locales).

Parmi quelques clefs pratiques en matière de stratégie de santé, la première idée à prendre en compte, annonce le site de la FMV « est la transformation du système de financement de la santé, qui va encourager les changements, et, au premier chef, il est indispensable d’aménager la liberté d’installation. »

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