De nouveaux biomarqueurs pour la rétinopathie diabétique

Comment détecter au plus tôt les effets du diabète dans l’œil ? C’est la question que ce sont posés des chercheurs américains. Et ils semblent avoir trouvé une réponse : mesurer la fréquence spatiale de la rétine. Ils ont en effet utilisé l’imagerie par SD-OCT pour examiner la rétine de 33 personnes diabétiques et celle de personnes contrôle du même âge. Des images cross-sectionnelles de la rétine à travers la fovea (B-scans) ont ainsi pu être analysées.

Résultat : le contenu des fréquences spatiales est plus élevé dans les yeux des personnes diabétiques, en particulier pour les moyennes fréquences dans les couches profondes de la rétine, allant de p = 0.0030 à 0.0497 à 16.8 à 18.2 microns/cycle. L’épaisseur rétinienne en revanche ne variait pas entre les personnes diabétiques et les contrôles. « L’amplitude de ces fréquences moyennes correspond à la taille des anomalies sur les petits vaisseaux sanguins et des exsudats durs », notent les chercheurs. Ils concluent donc : « De tels biomarqueurs pourraient compléter les critères d’épaisseur rétinienne pour le suivi des complications de l’œil diabétique et permettre de détecter les changements précoces. »

Papay JA, Elsner AE. Quantifying frequency content in cross-sectional retinal scans of diabetics vs. controls. PLOS ONE. 2021;16(6): e0253091

N. Le Jannic

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