Au Pakistan, des doses d’Avastin reconditionnées pour un usage oculaire et contaminées provoquent des cécités
L’autorité de régulation du médicament pakistanaise alerte quant à des dommages graves (dont des pertes de la vue) survenus chez des patients traités pour rétinopathie diabétique par Avastin, reconditionné à partir de doses de 100 mg destinées au traitement de certains cancers.

Les injections intra-vitréennes sont décrites comme ayant été réalisées dans des conditions non stériles. C’est le fabricant local qui est accusé, le laboratoire Roche, fabricant de l’Avastin, étant hors de cause.
F. Rigal