Parmi les 41 candidatures déposées au sein de ce programme « Maladies de la vision : origines et traitements », le jury international d’experts, présidé par le Pr Marius Ueffing, professeur émérite en recherche ophtalmologique au Centre Helmholtz en Allemagne, en a ainsi retenu cinq basés sur la recherche translationnelle, deux sur la recherche pré-clinique et un sur la recherche fondamentale. Les titres des projets portés par les lauréats sont : « Analyse en temps réel du développement des nerfs cornéens et des interactions neuroimmunitaires dans la cornée normale et pathologique », « La dynamique microtubule/actine médiée par la Fidgetin-like 1 comme force motrice de la croissance dirigée des axones rétiniens », « Réparation des circuits neuronaux visuels par modulation moléculaire et électrique », « Modèle de l’influence du risque génétique de la DMLA sur l’inflammation sous-rétinienne, à partir de cellules souches humaines », « Le ribo-interactome contrôle la neuroprotection et la régénération axonale après lésion du nerf optique », « Remplacement de la rétine par la thérapie cellulaire », « Identification des lipides associés à la rétinopathie diabétique impliqués dans l’activation gliale » et « Modélisation de la maladie afin de déchiffrer le rôle et le mécanisme pathogène sous-jacents à une nouvelle anomalie génétique dans la dystrophie des photorecepteurs ». Cinq sont développés au sein de l’Institut de la Vision à Paris, deux par le Grenoble Institut Neuroscience et un par l’I-Stem/Inserm. Depuis la création de cet appel à projets en 2015, plus de 9 millions d’euros ont permis de financer une cinquantaine de projets de recherche.